"Nul ne peut prétendre restituer toute la vie d'un homme", lit-on en préambule au film, inspiré de "L'instinct de mort", un récit entre autofiction et autobiographie publié par Jacques Mesrine en 1977.
Basé sur le scénario d'Abdel Raouf Dafri qui a enquêté auprès des proches de Mesrine, accumulant témoignages et documents, le film éponyme relate la jeunesse du gangster, auteur de spectaculaires braquages, qui fut désigné "Ennemi public numéro un" par la presse avant d'être abattu, Porte de Clignancourt le 2 novembre 1979, après dix-huit mois d'une sanglante cavale.
Ce film, le plus intéressant des deux tournés par le cinéaste -- "Mesrine: l'ennemi public n.1" sortira le 19 novembre --, pose efficacement un personnage âpre, violent et ambigu, traumatisé par la guerre et perméable au racisme anti-algérien qui imprègne la société française.
A l'instar de Cassel -- très physique dans un rôle pour lequel il n'a pas hésité à prendre une vingtaine de kilos --, Cécile de France donne une crédibilité immédiate à son personnage : Jeanne Schneider, la compagne et complice de Mesrine au Quebec où le couple était surnommé "Bonnie and Clyde".
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